Le télégramme
L’association Préserver l’Identité Environnementale de la Bretagne sud et des Îles contre l’Éolien en Mer (PIEBÎEM) réagit suite aux annonces des Assisses de la mer qui se sont tenues le 28 novembre à Nantes.
Lors des Assises de la mer, à Nantes, le président de la République a confirmé l’objectif le développement de 45 GW d’éolien en mer pour 2050, et une accélération avec un gros appel d’offres de 10 GW en 2025.
Pour Éric Guillot de l’association PIEBÎEM (Préserver l’identité environnementale de la Bretagne sud et des îles contre l’éolien en mer), « ces Assises de la mer flottent sur une étrange mer de mensonges et d’illusion ». Évoquant les créations d’emplois, il estime que c’est « méconnaître les leçons de l’éolien en Écosse, où au bout de dix ans, un dixième seulement des emplois promis ont vu le jour, et de plus, peu qualifiés ». Pour le président de PIEBÎEM, les assises « négligent l’effondrement des acteurs européens du secteur et l’écrasante domination de la Chine dans les matériaux critiques. » Éric Guillot estime qu’en matière de coût « l’éolien en mer est de loin le système de production le plus onéreux. » Il considère aussi qu’en matière de biodiversité « elles méprisent les avertissements du conseil national de la protection de la nature et des associations environnementales ».
« Ce futur si peu désirable, pour Éric Guillot, mérite bien un débat sérieux et ce débat mérite une information plurielle, complète, transparente et intelligible », auquel PIEBÎEM entend participer, dans le cadre de commission nationale du débat public.
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